.O.
10/08/2016
J'ai toujours aimé lire (et je continue à adorer me poser sur mon lit pour dévorer un roman, une BD, une biographie...) et ce film m'a privé du bonheur d'entendre ou de lire des mots. Est-ce gênant ? Pour la majorité des critiques et spectateurs, il faut croire que non puisque le film a été encensé par les deux catégories et que moi je vais jouer mon ronchon.

Plein soleil à l'écran mais température polaire dans la salle ? Cela a peut-être joué puisque je me suis calfeutré dans le pull que je n'avais pas oublié d'amener (UGC est coutumier du fait) et je me suis.. endormi sur la fin du film. Argh, comment faire une critique d'un film incomplet ? En y retournant (oui, je ne recule devant aucun sacrifice ;-) ) et en zappant la première heure puisque je savais grosso modo la dernière fois où j'avais regardé ma montre.

Enfin, assez parlé des conditions de vision du film et revenons à ce dernier : un gars se retrouve sur une île déserte et pas trop inhospitalière. Il fait le tour du propriétaire, manque de se retrouver piégé comme un bleu et se lance dans la construction d'un radeau plutôt que d'une cabane en bois. Jusque là tout va bien mais la suite va devenir trop philosophique pour moi puisqu'une tortue géante va l'empêcher de s'échapper (où le protéger d'une longue errance en mer qui le mènerait à la mort ? choisissez ce qui vous plaira !) et se transformer...

Je ne vous en dis pas plus car, pour une fois, le résumé du Pariscope ne déflore pas toute l'intrigue du film mais vous aurez le droit à des dessins de très belles factures et une histoire à dormir debout ce qui n'aide pas à faire avancer le récit ;-) Bref, "La Tortue rouge" est à classer dans le genre de film "sensitif" et il semblerait que je sois un peu trop rationnel pour apprécier cette métaphore du combat entre l'homme et la nature. Serez vous plus ouvert devant cette histoire de la vie ? je vous laisse voir, en attendant, moi je vais repiquer une tête dans l'eau :o)
.O.